Début: 2011
Phase: Le pilote a démarré dans le district de Samburu en 2011. Mise à l’échelle à partir de 2014
Estimation de la couverture: 15%
Score de Faisabilité: 22%
Soutenu par: Ministère de la Santé, BM, Population Council
Description: En 2011, le Kenya a commencé un pilote RBF dans Samburu County. Sur la base des premiers signes de succès du projet pilote, le Gouvernement kényan a entrepris d’intensifier l’approche, en vertu de laquelle les subsides de performance sont donnés aux établissements de soins primaires pour la réalisation des objectifs prédéfinis dans les services de santé maternelle et infantile et les services liés au VIH. Dans 20 Counties arides et semi-arides, couvrant une population de près de 12 millions (28% de la population du pays).
Pourtant, il ya aussi un certain nombre de critiques:
- L’ensemble des indicateurs PBF est limité à une douzaine d’indicateurs primaires et secondaires, c’est-à-dire inférieurs aux indicateurs 25-35 recommandés dans un paquet complet.
- Dans les projets pilotes, un comité mixte lié au DHMT, qui a également effectué l’assurance de la qualité, joue le rôle du vérificateur, de sorte qu’il n’y a pas de séparation des fonctions entre la réglementation, la quantité et la vérification de la qualité et le paiement des établissements de santé.
- Le budget actuel du projet du KHSSP est à moins de 1 $ US par habitant, ce qui est bien inférieur au chiffre de 3 à 4 $ US par habitant qui est actuellement considéré comme l’exigence d’une application RBF / PBF mature.
- Le programme PBF manque de la composante de vérification communautaire.
- Les recettes ne sont pas dirigées vers les établissements, mais vers les « Counties », qui ne respectent pas leur autonomie.
- La capacité des installations à décider où acheter les intrants est limitée.
- Il n’existe pas d’agences ACV indépendantes au niveau des « Counties ».
- Manque d’implication des structures sanitaires privées.
Le faible score de faisabilité de 22% selon le questionnaire SINA Health implique que le plaidoyer pour un design plus pur est nécessaire. Notamment le budget par habitant devrait augmenter, un examen des indicateurs est nécessaire et les établissements de santé devraient obtenir plus d’autonomie. De plus, il faudrait repenser la façon de séparer les fonctions de réglementation, de développement des contrats, de vérification et de la prestation.