Le cours PBF 37 de Juin

Groupe Cours PBF 37

Les 33 participants de Cotonou

Le 37ème cours PBF a terminé à Cotonou le 27 Juin 2014 au Bénin. 

Il y avait 33 participants: 13 en provenance du Bénin, 6 de Madagascar et du Burkina Faso, 3 du Burundi, 2 de la RCA et de la RDC et une du Cameroun.

Les débats étaient vifs en particulier sur le thème de la participation des prestataires privés à but lucratif santé dans le système de santé.

Pulling in the same direction?

Il est très encourageant que presque tous les pays en Afrique considèrent d’initier ou sont en train d’introduire le PBF. Pour cela, on constate qu’il existe un intérêt croissant pour le PBF dans les pays qui se traduit par le nombre croissant des candidats pour les cours PBF. Pour cette raison on planifie des autres cours PBF francophones au Benin en 6-17 Octobre et au Cameroun en Novembre. Le cours PBF en Anglais débutera le 18 aout à Kenya.

Cependant des problèmes restent à résoudre comme notamment que certains projets introduisent le PBF mais sans appliquer toutes les meilleures pratiques. Cela a le risque que les programs n’atteindront pas les objectifs. Comme on peut aussi lire en plus de détail dans le chapitre 7, le groupe du Bénin estimait qu’il a un besoin d’une plus grande autonomie au niveau des structures de santé dans leur pays et que le Ministère de la Santé pourrait mieux coordonner les différentes initiatives PBF, soutenues principalement par la Banque Mondiale, la Coopération Technique Belge, le Fonds Global et le GAVI.

En plus, le Madagascar est commencé avec un programme pré-pilote PBF mais les participants du pays sont d’accord qu’il est nécessaire d’introduire un program qui réunisse plus d’éléments standard du PBF (« plus pure »).

Courageous PBF participant with Python

Le groupe du Burkina Faso a impressionné par la présentation de leur design PBF qui couvrira 4,5 millions de personnes à partir du 2014. Cependant le Burkina n’a toujours pas encore pu définir comment mettre leur système de distribution de médicamentes à plus de compétition également par des distributeurs privés.

Le programme de Burundi est sans doute le plus avancé en PBF des pays représentés dans le cours PBF. Le Burundi a encore des problèmes avec un système de distribution de médicaments centralisée.

La RD du Congo, qui va mettre à l’échelle le PBF avec le soutien de la Banque Mondiale, devrait encore résoudre les problèmes liés à la distribution des inputs centralisée par le gouvernement et les partenaires techniques financiers.

Le plus grand problème de Cameroun semble d’être la stabilité du financement de PBF. Ce pays de revenues moyens ne devrait pas avoir des problèmes pour assurer le financement, mais cela dépende de la volonté politique.

Thinking outside the boxL’un des principaux messages du cours était aussi de sortir des sentiers battus avec des solutions innovantes pour les problèmes.

Le PBF dans la crise de RCA

Destroyed health centre in CAR

Destroyed health centre in CAR

Une évaluation en République Centrafricaine a montré que le PBF peut réaliser de bons résultats pendant une guerre.

Nous croyons que les ONG d’urgences pourraient aussi appliquer le PBF afin que les structures de santé continuent de fonctionner de la manière autonome. Nous pensons qu’il faut éviter que la gestion des structures est prise en charge par les ONG internationales et en appliquant une approche de soins de santé gratuits totale. Une étude en mai 2014 a montré que ce produit de meilleurs résultats, est plus cout-efficace et peut également renforcer des systèmes de santé (PBF) déjà existants.

Le 1000ème participant au cours PBF

1000th SINA Health participant

Sur la droite Dr Nnenna IHEBUZOR avec le facilitateur Dr Claire Rwiyereka et le chef du village du cours en tenue traditionnelle Dr Francis KIIO.

Au 36ème cours PBF à Mombasa de début Avril, SINA Health a reçu le 1000éme participant. C’est le Dr Nnenna IHEBUZOR, Directeur de la NPHCDA à Abuja au Nigeria.

Depuis 2007, lorsque le premier cours de PBF a été organisé à Katana RDC, SINA santé avec ses partenaires dont le principal est Cordaid Pays-Bas, HDP Rwanda, le BEST Bénin et plusieurs gouvernements. Nous remercions les organisations qui ont financé les cours tels que notamment la Banque Mondiale, Cordaid, EGPAF, l’OMS, la KFW, la Coopération Belge, l’UNICEF et le FNUAP ainsi que parfois des individus.

Il y avait 169 participants venus de la République Démocratique du Congo, 118 de Cameroun, 68 du Burundi, 49 respectivement du Bénin et de la République Centrafricaine, 40 en provenance du Kenya, 30 de la Zambie, 27 des Pays-Bas, 21 de Tanzanie, 19 en provenance d’Afghanistan. Les participants venaient de 43 pays dans le monde entier. 23% étaient des femmes et 77% d’hommes.

Group work

941 participants ont fait l’examen final de 30 questions à choix multiples. Le score moyen était de 79% et 15 participants ont obtenu les honneurs spéciaux de 100%. 23,8% ont obtenu une distinction avec un score de 90% ou plus. 3% des participants n’ont pas atteint le seuil de 55% de réponses correctes et donc ont obtenu un certificat de participation à la place d’un certificat de mérite.

Un nombre croissant de cours sont organisé spécifiquement pour un pays comme à l’Uganda (janvier), le Burkina Faso (mars), la République du Congo (prévu pour Juillet) et on a également prévu un premier cours PBF  pour le Moyen-Orient à Amman en en Octobre 2014.

0. BurundiLe prochain cours parlé en français qui est ouvert pour tout le monde sera à Cotonou du partir de 16 Juin et le prochain cours parlé en anglais sera du partir de 18 Août à Mombasa.

Le cours PBF avril 2014 de Mombasa

Flight to Mombasa

Sur la route vers Mombasa

Le 36ème cours PBF de 14 jours a fini à Mombasa au 12 Avril 2014.

Il y avait 30 participants de 7 pays. Cette fois, le plus grand groupe était du Kenya avec 9 participants suivie par 5 de respectivement le Mozambique et le Malawi. Il y avait 3 participants de la Gambie et de l’Ethiopie et 2 du Nigeria et les Pays-Bas et un du Sud-Soudan. Ce fut le premier cours anglais parlé avec une délégation du secteur de l’éducation. Cordaid vise à lancer un programme PBF de l’éducation au Malawi.

Mombasa Group

Les 30 participants de Mombasa

Après trois ans d’expérience d’un projet pilote PBF avec des résultats encourageants, le Nigeria envisage comment adapter le PBF pour inclure plus de collectivités locales (Local Government Authorities) ou même des États complets. La mise en échelle a été retardé pour raisons de l’arrivée tardive de l’équipe d’assistance technique. C’est malheureusement souvent le cas avec les projets de la Banque Mondiale et des instruments de passation des marchés plus adaptés doivent être trouvés pour éviter de tels retards.

Le groupe de Mozambique se demande comment leur pilote qui a eu de bons résultats (mais ciblant principalement le VIH / SIDA) devrait être élargi pour devenir une approche plus globale et comment le PBF peut devenir durable avec un financement du gouvernement. L’Ethiopie n’a pas encore commencé le PBF, mais il y a de l’espoir que le pilote va bientôt commencer dans l’un des États. Il est encourageant de noter que les structures de santé en Ethiopie maintenant ont ouvert des comptes bancaires et que les revenus de partage des coûts sont autorisés à être utilisés par les structures de santé.

The PBF JourneyCe cours PBF applique l’enseignement des adultes avec des travaux de groupe, la méthodologie Turning Point, et que chaque participant élabore un plan d’action individuel pour être mise en œuvre immédiatement après le cours. Le Mombasa avec ses belles plages, bonne nourriture et une population gentille se trouve à un environnement merveilleux pour tenir de tels cours PBF. Le dernier jour de chaque participant doit montrer ce qu’il a appris lors d’un test. Il y avait six distinctions et 1 participant (Dr Dereje Gemeda de l’Ethiopie) qui a obtenu la plus haute distinction à 100%.Class

Le 35ème cours PBF à Bobo – Burkina Faso

2. Les 44 participants du cours PBF de Bobo

Les participants du cours de Bobo

Le Ministère de la Santé de Burkina Faso avec l’appui du PADS et de la Banque Mondiale a organisé un cours PBF de 14 jours à Bobo qui est terminé le 28 Mars.

1. Ceremonie d'Ouverture

Céremonie d’Ouverture

Il y avait 44 participants, la plupart d’entre eux des fonctionnaires du niveau de district, de la région et national et 5 participants de la société civile.

Le Burkina Faso a piloté depuis 2011 un programme PBF dans trois districts (Léo, Boulsa et Titao). Le programme a eu des résultats encourageants qui ont amené le Ministère de la Santé a décider de le mettre à plus grande échelle au début de l’année 2014 pour couvrir 15 districts et 25% de la population du pays.

Pour le mois de Janvier 2014, des subsides liés à la quantité des prestations d’une valeur de USD 200.000 était versés dans les comptes bancaires des centaines de structures de santé. Un énorme effort de formation a été menée qui a atteint près de deux mille travailleurs de la santé et un manuel PBF est constamment amélioré. Nous félicitons le Ministère de la Santé pour son dévouement envers le PBF.

Les participants au cours ont travaillé sur des thèmes spécifiques sur la manière d’améliorer l’expérience PBF au Burkina. Leur travail montre qu’il y a encore des risques importants liés au programme PBF au Burkina et notamment: (a) Les agences de contractualisation et de vérification ne sont pas encore en place, bien que le Burkina ait choisit de contracter des ACV nationales ou sous-régionales pour des raisons de contrôle des coûts et de durabilité du PBF. Cette situation retarde la mise en œuvre des instruments de la vérification auprès de la communauté et d’autres aspects du programme; (b) Un costing intégrés du programme doit encore être fait pour guider la planification financière et identifier (le cas échéant) les déficits financiers; (c) La sélection des patients les plus vulnérables n’a pas encore commencé, compte tenu du choix fait de confier cette tache a une organisation externe plutôt qu’aux agents de santé eux-mêmes, (d) Il existe encore un monopole central de distribution des intrants au Burkina comme pour les médicaments essentiels causant de multiples ruptures de stock dans les établissements de santé. Le ministère de la santé devrait au moins permettre aux établissements de santé à acheter des médicaments dans d’autres centres de distribution en cas de meilleur prix – qualité. (e) Il y a encore une autonomie incomplète des structures de santé qui ne leur permets pas d’utiliser leurs ressources financières d’une manière autonome et en outre les procédures financières sont lourdes. La fixation des prix des frais d’utilisation est également toujours centralisé.

Pourtant, nous sommes convaincus que ces problèmes seront progressivement résolus. Cela devrait être aidé par la formation en PBF « pure » de 44 cadres du Burkina, ce qui a pour conséquence d’augmenter considérablement la masse critique de personnes connaissant le PBF.

En fait, nous croyons que le Burkina Faso pour le PBF est un pays clé qui va montrer la voie d’une approche réaliste PBF pour améliorer la couverture de santé universelle.