Le 61ème cours PBF de Ngaoundéré

Les 50 participants avec leurs Certificats dans le presence du Gouverneur

Le 61ème cours international PBF a eu lieu à l’Hôtel Mentong Palace de Ngaoundéré, du 19 juin au 1 juillet 2017. L’objectif principal du cours était d’étendre le PBF dans la partie du Nord du Cameroun (Régions d’Adamaoua, Nord et Extrême Nord). Ces régions ont les indicateurs de santé de reproduction les plus bas du pays.

Ici le rapport du cours.

Le cours était marqué par la participation de 3 cadres du Bureau National de l’Etat Civil (BUNEC) du niveau central et de Secrétaires Généraux de trois Mairies d’Adamaoua. Les autres participants étaient de la santé. L’évaluation finale du cours montre qu’il a été une réussite. Il y avait 9 distinctions ce que signifie un score pour le test final de 90% ou plus.

CONSTATS ET RECOMMANDATIONS DU COURS 

  • En general, on constate que le PBF avance très bien dans les trois Regions et notamment de centaines de personnel qualifié sont commencé de travailler dans les structures de santé PBF suite aux conditions de travail plus attractifs aussi au système d’accorder des bonus d’amélioration de qualité (BAQ) sous condition de recruter des personnels qualifié. 
  • Les Fonds Régionaux pour la Promotion de Santé (FRPS) continuent à créer des monopoles dans leurs zones d’influence pour la vente des médicaments, ce qu’est contraire aux meilleures pratiques PBF. Dans la région de Adamaoua, le FRPS a créé encore récemment des dépôts vente dans les formations sanitaires, et qui sont contrôlé par le Fonds à travers un Commis. Cela signifie que les bénéfices de la vente des médicaments ne sont pas pour les structures de santé mais pour le FRPS.
  • Dans l’Extrême Nord le CAPREN encore se comporte comme un régulateur et collecte de médicaments des structures de santé qui ne sont pas acheté chez eux. La Délégation de l’Extrême Nord n’a pas encore stimulé le secteur privé pharmaceutique pour s’installer dans la région.
  • En général, le mapping et le découpage des contractants principaux et secondaires du niveau primaire et hospitalier n’est pas encore fait dans les trois régions, ce qui engendre des problèmes importants d’efficiences d’échelle.
  • Les Centres Médicaux d’Arrondissement sont parfois gérés par les médecins chef de district. Il serait mieux que des infirmiers soient nommés responsables des CMA et que les médecins se concentrent sur leur rôle de régulation.
  • Les hôpitaux en général doivent encore reverser l’argent des recettes issues du recouvrement des coûts vers le trésor et non pas vers leur compte bancaire. 

Recommandations pour la Cellule Technique Nationale PBF

  • Publication du manuel PBF dans le plus bref délai.
  • Ajouter aux indicateurs output des ACVs « accompagnement et réalisation d’un BAQ infrastructure et / ou équipement. Cet appui en devis et suivi de progrès doit être fait par un architecte ou ingénieur recruté par l’ACV.
  • Inscrire dans les indicateurs output du district et de la DRSP, le BAQ recrutement du personnel et infrastructure / petit équipement
  • La représentation du niveau périphérique dans le comité de pilotage PBF.

Recommandations au Ministère de la Santé Publique

  • La sortie sociale de dimanche

    Implémenter le PBF dans toutes les régions du Cameroun

  • Mettre en place un encadrement juridique et institutionnel pour protéger les responsables des formations sanitaires sous PBF.
  • Distribuer le manuel PBF accompagné par une lettre du Ministère qui expliquent les meilleures pratiques, libre accès aux distributeurs opérant en concurrence, un canevas des contrats de prestation du personnel recruté dans le contexte de PBF, l’autonomie financière des hôpitaux.
  • De résoudre avec le Ministre des Finances l’autonomie de gestion des FOSA et verser les crédits de fonctionnement aux formations sanitaires en espèce (et non sous forme de cartons) ;
  • Décentraliser la gestion des ressources humaines au niveau régional : autoriser les responsables des formations sanitaires à recruter le personnel
  • De stimuler la concurrence en favorisant le libre marché pour d’autres distributeurs des médicaments

Chef de village du cours de Ngaoundéré

Recommandations aux Délégués Régionaux de la Santé Publique

  • Sensibilisation des autorités et personnels clés tels que : TPG, Gouverneur et le manager du CAPR sur l’importance de l’implémentation rapide dans le respect des onze meilleures pratiques du PBF dans la région.
  • Donner les autorisations aux formations sanitaires pour l’ouverture des comptes bancaires en attendant la mise à disposition du manuel de procédures PBF.
  • Assurer la bonne séparation entre le rôle des DRSP comme régulateur et leur rôle d’accompagnement des FRPS et ainsi d’éviter des conflits d’intérêts entre le contrôle neutre des standards et la vente des médicaments par les Fonds Régionaux.
  • Assurer que le DRSP assure la présence de plusieurs grossistes dans les régions pour améliorer l’accès aux intrants

Recommandations  aux Fonds régionaux de Promotion de Santé et les ACV

  • Assurer la bonne séparation des rôles des FRPS concernant la vente des médicaments à une cote et leur rôle comme ACV à l’autre coté qui stimule le droit des formations sanitairesd’acheter des intrants auprès de différents distributeurs.
  • Attribuer aux deux formations sanitaires de la ville de Ngaoundéré de niveau PCA, respectivement la population de Ngaoundéré Urbain et Ngaoundéré Rural.

La Région d’Adamaoua. Source de beaucoup de fleuves de Cameroun

Recommandations à l’IRESCO

  • Aider les autorités de santé pour la cartographie et découpage des aires de santé pour faciliter la signature par l’ACV des contrats avec des contractant principaux dans la Région d’Extrême Nord.

Recommandations aux Equipes Cadres de District

  • Améliorer la qualité des supervisions et le coaching des FOSA
  • Faire des plaidoyers auprès des officines et grossistes pour l’ouverture des pharmacies de détails dans le District
  • Planifier les réunions de coordination trimestrielles et des réunions mensuelles de la validation des factures

Recommandations aux responsables des Formations Sanitaires

  • Plus de transparence dans la gestion des finances
  • Faire des plaidoyers auprès des bailleurs pour la recherche des financements
  • Recruter le personnel qualifié
  • Plus de rigueur dans la gestion du matériel et des équipements

 BUREAU NATIONAL DE L’ETAT CIVIL (BUNEC)

Ballade vers le Lac du Crater

Au Cameroun, la définition de la politique du Gouvernement en matière d’état civil relève du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation et c’est le Bureau National de l’Etat Civil (BUNEC) qui assure depuis 2013 la supervision, le contrôle, l’évaluation et la régulation du système d’état civil. Sur le terrain, les acteurs directs de l’état civil sont les officiers et secrétaires des centres d’état civil principaux (les Mairies) et secondaires, les FOSA, les tribunaux.

Le système actuel d’enregistrement civil souffre de nombreux dysfonctionnements. Les fonctionnaires actuels sont mal formés et peu motivés en raison de salaires médiocres. Ces problèmes sont aggravés par le fait que les enregistrements selon la Loi sont gratuits, alors qu’il existe en même temps un financement public inadéquat. L’enregistrement de la population dans les zones éloignées est difficile et les archives ne sont pas correctement entretenues. En conséquence, le taux national de couverture d’enregistrement pour les naissances n’est que de 66%.

Le PBF selon l’équipe de BUNEC a une bonne faisabilité de 80% pour contribuer à résoudre les problèmes cités ci-haut.

Recommandations pour le BUNEC

  • Commencer un programme PBF pilot dans certains zones représentatives du pays
  • Associer le MINADT, le BUNEC, les centres d’états civils principaux et secondaires, les formations sanitaires, la Justice et les Communautés.
  • Un début des indicateurs output et qualité sont démontrés dans les paragraphes 7.7.7 – 7.7.11 de ce rapport.
Print Friendly, PDF & Email