Par la présente le rapport – course report – du 54eme cours de financement basé sur la performance (PBF), qui a eu lieu à Mombasa, au Kenya, du 11 Juillet au 22 Juillet 2016. Il y avait 18 participants en provenance du Nigeria, 15 du Ghana, 2 du Cameroun et 1 de la RDC.
L’équipe de facilitation était élargie avec deux facilitateurs supplémentaires: Dr. Olivier Basenya (de la CTN PBF du Burundi) et le Dr Francis Simo (directeur de l’ACV du Sud-Ouest au Cameroun). Le chef de village 54, le révérend Moses Jubula Thliza, ainsi que son adjoint, berger et collecteur d’impôts, a soutenu activement le processus de la facilitation et a contribué à créer une atmosphère agréable et à maintenir « l’ordre » dans le village.
Sept participants ont obtenu des distinctions pour leur test final et en général le cours a atteint son objectif de familiariser les participants avec les réformes PBF vers la couverture maladie universelle.
Les recommandations des pays étaient les suivants:
- Il est proposé que le SPHCDA devrait se concentrer davantage sur leur rôle de la régulation alors que les ONG autonomes pourraient être engagés pour mettre en œuvre le rôle des agences de contractualisation et de vérification. Les agences de paiement des factures devraient également devenir plus indépendant de la SPHCDA et pourrait être sous le Bureau Comptable de l’État.
- Organiser des séances de feedback avec le SPHCDA, le bureau du gouverneur, le commissaire de la santé et des organisations partenaires une fois de retour dans les États respectifs.
- Il est nécessaire d’intégrer les différents programmes verticaux parrainés par le gouvernement et des organisations partenaires dans une approche holistique PBF.
- Il est nécessaire d’harmoniser les indicateurs PBF avec le système HMIS.
- Contractez des ONG nigérianes à jouer le rôle de l’ACV au niveau des États.
- Le PBF peut aussi travailler sur le côté de la demande, en créant des incitations pour les patients vulnérables grâce à des subsides PBF plus élevées. Cela fonctionne comme les transferts monétaires conditionnels ou des checks santé traditionnels pour les soins prénatals, les accouchements assistés et les soins postnatals.
- Organiser une réunion de plaidoyer auprès des autorités régionales du ministère des finances (dans le trésor régional) pour aborder la question de l’autonomie financière des structures de santé et l’utilisation des recettes de recouvrement des coûts au niveau de la structure à la place et non plus de renvoyer cet argent au trésor.
- Les gestionnaires des structures de santé devraient avoir le droit de décider où acheter leurs intrants et ne pas être obligé d’acheter auprès du Fonds Régional du Sud-Ouest pour la Promotion de la Santé (SWRFHP).
- Plaider pour la formation d’un pool régional d’experts de la Région du Sud-Ouest (régulateurs, le personnel de l’université, d’autres)
- Réviser la liste des indicateurs pour le contrôle de la qualité.
- Établir une liste des structures de santé non autonomes de la Région afin qu’ils puissent être ciblés pour les rendre autonomes.
- Les régulateurs régionaux doivent encourager le SWRFHP à accorder l’autonomie à toutes les pharmacies dans les districts PBF de la région sud-ouest.
- Sélectionnez des districts supplémentaires dans chaque région pour obtenir une population d’au moins 400.000 à résumer à un total de 1,6 million dans les quatre régions. Cela permettra d’améliorer les économies d’échelle et de prévenir une proportion trop élevée du budget PBF à dépenser sur les frais administratifs.
- Augmenter le nombre d’indicateurs à partir du courant 8 à au moins 25 indicateurs output requis pour un paquet complet au niveau primaire et au niveau des hôpitaux.
- Élargir le programme PBF d’une intervention de la communauté vers une approche plus holistique, y compris les niveaux de district, les hôpitaux et les centres de santé. Cette intégration verticale est importante pour le système de référence et contre référence et conformément à l’approche de district OMS.
- Développer les TdR pour les agences régionales ACV, qui vérifiera toutes les données outputs au niveau des prestataires de santé. Cette séparation des fonctions est importante pour faire avancer la bonne gouvernance et à prévenir les conflits d’intérêts.
- Développer des exemples de contrats pour tous les intervenants.
- Réviser le manuel PBF de Ghana pour expliquer les détails des recommandations ci-dessus. Toutes ces mesures devraient conduire à une analyse de faisabilité qui atteindra la norme minimale de 80% et devrait éviter les hypothèses fatales.
- Mettre en place une unité Cellule technique nationale PBF dans le « Ghana Health Service », mais aussi avec des membres du Ministère de la Santé pour guider le programme et pour l’évaluation de la performance des régions, des district et des ACV.
- Élaborer un plan de plaidoyer afin de mieux informer les parties prenantes sur PBF. Cela peut impliquer des visites d’échange dans d’autres pays, des cours PBF et ateliers de courte durée.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
- Organiser un atelier de restitution des résultats du cours PBF
- Vers Cordaid: Utilisation efficace du budget disponible pour le PBF: soit la réduction de la cible des ecoles à atteindre ou pour un financement supplémentaire. Cela signifie de réduire le nombre d’écoles à couvrir de 1350 vers 560 ou d’augmenter le budget afin qu’il rencontrera le minimum possible (20 $). Le budget total nécessaire sera alors $ 45 million (écart de $ 26 million).
- Vers le Ministère de l’Éducation: Conversion de certaines lignes budgétaires d’inputs dans le programme de la Banque Mondiale dans le panier commun PBF.
- Organiser un atelier pour la révision et l’harmonisation des outils existants avant la mise en œuvre.